Manager sports marketing chez Le Coq Sportif, Charlotte Marinelli se lance tout de go. « On essaie d’avoir une économie et une production responsables. D’avoir les produits les plus qualitatifs possible avec le moins de fibres néfastes pour la santé. » En effet, malgré la concurrence des coûts mondiaux, le gros de la production est réalisé dans le bassin méditerranéen, notamment avec une usine produisant sa propre énergie.
Toutes les machines de couture de l’usine de Romilly-sur-Seine, le fief aubois de la marque, sont alimentées grâce à des panneaux solaires. Un lieu où Émile Camuset a commencé l’aventure en 1882 avec son atelier de bonneterie.
Labellisé Oeko-Tex
Plus de 140 ans après, plus de cent personnes travaillent dans l’Aube et collaborent étroitement avec des partenaires troyens ou à 40 kilomètres maximum, chargés du tricotage et de la teinture. Près de 90 % des matières premières textiles de la marque sont développées dans le département avec trois mots forts : haute qualité, confortable et durable.
Avec le label Oeko-Tex Standard 100, les sources potentielles de substances à problèmes à chaque étape de la transformation des tissus sont identifiées et éliminées. « Malgré la dimension mondiale de la marque, ajoute Charlotte Marinelli, on réfléchit toujours nos produits et stratégies en conscience, s’agissant de l’environnement ou de l’humain. » Surnommés « La famille du Coq » en interne sans que cela soit un énième slogan, les acteurs font de leur mieux pour que l’entreprise reste concurrentielle. Mais pas à n’importe quel prix.